dimanche 26 septembre 2010

ROSE A DONNE, ELLE. Rosie o'donnel.


Every rose has its thorn= Personne n'est parfait. Rien n'est unidimensionnellement bien ou bon.
Tout le monde à droit d'avoir des défauts, des travers laids. Tout le monde a droit d'être agressif parfois, de déplaire.

D'être laid.
D'avoir des belles qualités, des talents, mais aussi des choses qui clochent.
Des Personnes, défauts, lassitudes, haines ou même ressemblances.
Des thorns, quoi.

& de le savoir, sans changer pour autant.

Voilà.
Parce que c'est plus qu'une chanson.

dimanche 12 septembre 2010

Création d'un chef-d'oeuvre

Hier, on a mangé de la fondue.


Mais j’avais vraiment faim dans l’autobus, en revenant du Lush. Alors J’ai texté jean-Ben, et il a, en gentleman (bohème), proposé d’aller chercher une entrée chez Métro.

Mon choix? Bâtonnets de fromage!

Et moi d’arriver en presque même temps que Jean-Ben, pour découvrir qu’il a acheté la marque Sans nom, celle où le fromage est orange. Du cheez-weez panné, mesdames et messieurs! Déception totale.

Et moi de faire cuire ça, sans grandes attentes, dans ma petite assiette ronde en verre pour le four.


Après quelques minutes, le fromage orange coulait, en gros bouillons, de leur petite enveloppe brune, alors je les ai sorti, en ai mangé deux ou trois, et laissé l’assiette pleine, sur le four.

Mais je devais éplucher des patates aussi, alors je m’exécute. En laissant les pelures dans l’évier. J’en épluche une dizaine, une bonne dizaine.

Et je coupe du pain aussi. Trop.

Et on mange.

Et on ne ramasse pas. Trop pressés de faire autre chose.

Ce matin, je me lève et je vois le fouillis. Alors je m’affaire à tout ramasser, évidemment!

L’assiette de bâtonnets est encore sur le four. Je me dis que je devrais les jeter.

Mais je dois jeter les pelures de patates aussi, alors pourquoi pas! Je mets les pelures dans l’assiette, sur les cochonneries au cheez-weez.

Et le pain est tout sex, oups sec. Alors je mets les restant sur la montage de pelures, dans l’assiette.


Mais il reste aussi le restant de la sauce Ketchup-Mayo. Alors je vide le plat sur la montagne de tous ses restants, rebuts de repas.

Et je me dis : hey! Mais ça fait une tarte, tout ça.

Je pourrais la faire cuire! C’est déjà dans une assiette pour le four!
Et moi d’allumer le four, un sourire aux lèvres, en pensant que je suis donc drôle.

Et de le refermer, quelques secondes plus tard, en m’assurant que je suis seule, parce que c’est limite dégueulasse.

Mais j’aurais pu appeler mon chef-d’œuvre Tarte fromagère d’automne (pour la couleur orange), sur Parmentier au croûton brûlé nappée d’une sauce Ketnaise.
Amélie Novelli, here i am!

vendredi 10 septembre 2010

Embrayer et enrayer sa vie

Fort Lauderdale, c’est une chose pas possible. Une beauté belle, belle.

Si je n’aimais pas le Québec à m’en manger les doigts, je pourrais vivre dans un endroit comme celui-là, où l’eau est partout, le bleu, la chaleur. Il me semble que tout serait simple, ici. Mais peut-être pas, aussi. Mes frères me suivraient, et tout recommencerait. Je les aime mes frères, mais ça paraît qu’on ne vient pas de la même place, qu’on n’a pas le même père. Eux, ils se spécialisent dans les petites bineries, moi je vois plus grand. Moi, ma cause, j’y tiens, c’est une cause qui se transporte : Rémi c’est l’argent, moi c’est un pays. On voit tout de suite la différence. Un pays ça grandit, de l’argent, ça finit par puer, et faire puer les mains qui l’ont trop frotté.


Je déteste conduire. Je conduis trop. J’ai toujours mille places où aller, pour mes à côtés, que j’appelle, mes contrats dans l’immobilier. Non pas que ça m’intéresse vraiment, mais j’ai pour mon dire qu’un gars doit manger, bien manger, dans des belles places. Alors je m’arrange pour le faire. Reste que ce matin, la route est tranquille, c’est facile de partir dans ma tête. Avec l’empire que je me suis bâti, j’ai toujours quelque chose à quoi réfléchir, même si ce sont souvent des choses secondaires qui me causent plus de soucis que de plaisir.
Je devrais m’arrêter, il faudrait que j’aille aux toilettes. Je le savais que j’aurais dû y aller avant de partir, mais ça me gêne quand je ne suis pas tout seul.

Je n’aime pas l’idée que quelqu’un sache que je suis en train de chier, parce que c’est impossible de ne pas le savoir, ça s’entend et ça se sent, surtout, ces affaires-là. Il n’y a pas juste la marde qui se sent, il y a le trouble aussi. Le trouble dans lequel je me suis mis. Je m’en doute que les gars avec qui je fais affaire ne me laisseront pas de chance, s’ils ont l’occasion ou une raison, bonne ou mauvaise, pour me faire la peau. Sauf que j’espère qu’ils savent qu’un gars averti en vaut deux, trois dans mon cas.

Parce que je le sais qu’ils aiment plus l’argent que la cause, eux aussi, et qu’entre être un Canadien riche ou un Québécois pauvre, ils préfèrent le rouge, rouge billet de 50. Le truc, je l’ai réalisé depuis longtemps déjà, c’est d’avoir l’air de rien.
Avoir l’air de ne pas trop savoir ce que tu fais, de ne pas trop avoir l’air au courant de tes affaires et d’être poli, trop gentil, gentleman, même. C’est comme ça qu’on se fait sous-estimer, et qu’on surclasse les autres, justement ceux qui pensaient nous faire la peau.

Vraiment, c’est beau Fort Lauderdale, surtout les banlieues, les banlieues chic, bien aménagées, paisibles. Le contraire de mon trou à rat, plein de rats, justement. Des rats, ici, il n’y en a pas beaucoup. Justement! Pendant que j’y pense, je devr.




Ce que pouvais bien penser Ted Belleau, personne ne le saura jamais, parce que justement, Ted Belleau n’est plus, sa voiture a pris feu si subitement, que la carrosserie s’est emballée et est allée tourner plusieurs fois sur elle-même, un peu plus loin. À la petite école, ils nous disaient de se rouler par terre, parce que c’est ce qu’il faut faire, si on prend feu, et cette voiture s’en souvenait. L’explosion provenait d’en-dessous, d’une place stratégique où une vulgaire étincelle éclaterait tout, déjanterait la scène, inverserait le cours des choses. Une voiture, habituellement sur ses roues, se retrouverait, calcinée, sur son toit, et ce serait comme ça.
Et c’est comme ça que ça se passe, pour les hommes comme ce Belleau, parce que même quelqu’un d’averti ne vaut pas une flamme dans un réservoir d’essence, quand bien même il le voudrait.

Ted Belleau se croyait sur ses gardes, il ne l’était pas assez, et n’était donc plus rien.

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Voici mon premier travail d'université! C'est diablement stressant, parce que je n'ai aucune idée de ce que je peux, et ne peux pas faire.
Écrire un segment qui raconte l'accident organisé d'un mafioso qui complote pour l'indépendance du Québec avec des gens pas trop nets.
Voila.

dimanche 5 septembre 2010

L'amour rend aveugle rime avec Beugle.

Force m’est de constater que je suis en amour.

& L’amour rend aveugle, à ce qu’il paraît.

Il doit me manquer quelques filtres, toutefois, parce que y’a des choses que je vois, ma cécité amoureuse n’est pas totale, malheureusement. Des choses affreuses qui me pincent le cœur. De la poussière, de la litière qui colle sur la plante des pieds, des cernes de saleté, des poils, des germes et des bactéries, qui bien qu’invisibles à l’œil se laisser présumer.

Avez-vous déjà eu envie de pleurer de rage à en avoir mal au menton, comme quand on sourit trop, lors d’une séance de photo de mariage quand on est demoiselle d’honneur. Ça.


Eh bien je ressens ça quand, après 3 jours, je dois recommencer le grand ménage, seule.


Et je tempête, et je rage. Et je prends des décisions, qui fondent comme beurre au soleil.
Et je soupire, surtout.

En fait, l’amour c’est peut être le don de fermer les yeux sur certaines choses, d’où sa réputation d’être aveugle. Pauvre bougre.

Et comme Annie Villeneuve disait : quand je ferme les yeux, je nous vois devenir vieux.
Alors je les ferme, mes yeux, et ma 'yeule.
Je l’aime.
Et l’amour, en plus de rendre aveugle, change les gens!
Alors je me change en ménagère.
<3

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Certains ne me connaissent pas?
(merci de lire ça si vous ne me connaissez pas! haha)
Eh bien sachez que je suis ménage-freak et que j'exagère toujours un peu, lorsqu'il à trait au ménage. Mon chum est une perle, comparativement à bien d'autres, qui à défaut d'être des petits cochons, sont des porcs.
xxx
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Choir Sir.

Des fois, on, peut-être je, se pose des questions alors qu’un pur insignifiant hurlerait la réponse en toute hâte. La réponse pourrait être écrite sur les murs de mon appartement qu’elle ne me serait pas plus accessible. Mais je continue de me poser la question, toujours.


Mais qu’est-ce que j’ai, câline?


Je dors plus qu’affreusement mal, le matin j’ai l’impression d’être saoule, j’en titube, tellement je suis fatiguée. J’ai une poignante douleur au cou depuis trop longtemps. Mon mal de tête est assidu à son poste, chaque fin de journée est couronnée de 3 tylenol, bientôt 4. Et, le pire, tous les jours, vers la mi-après-midi, je commence à trembloter, mes jambes ont l’air de vouloir démissionner et le mal de tête s’accentue. Et je me couche, comme une bûche.


Le lendemain, ça recommence.


Alors, qu’est-ce que j’ai?

Simple. Je ne vis plus, je cours et je me néglige.

Tant
Je mange mal, et peu, trop peu, surtout. Soit un lunch léger, rapide, soit un repas congelé, parce que je mange soit au Lush, soit ailleurs, soit pas. Et à l’appart? Je n’ai que des soupers prévus. Rien pour me préparer un repas en dehors de ceux prévus pour moi et Jean-Benoit.


La nuit, je rêve à des conflits d’horaires, des clients mécontents, des gens qui j’aime qui ont de la peine, un choix déchirant à faire, les conséquences de ce choix.

Bref, je suis indécise, et ça me rend malade.

Comme un homme qui devrait choisir entre sa femme et sa maîtresse. Sa femme qu’il apprécie, avec qui il se sent intime et proche, qu’il a bâti quelque chose et existe différemment à travers elle. Mais dont le temps a affadi les technicalités.

Et sa maîtresse. Jeune, sexy, qui l’aguiche avec ses possibilités et ses grandes jambes. À qui il pense en souriant, mais qui lui donne l’impression d’être n’importe qui, n’importe quoi. Et qui est instable et stressante.
Et cet homme devrait choisir. Et je suis cet homme.
J’ai besoin de lunettes, mais avec 2 emplois et l’université, trouver un trou ou une lunetterie est ouverte et dans lequel je peux avoir un rendez-vous relève de la magie. Et j’étudie en littérature, je lis. Beaucoup. J’ai environ 20 romans à lire avant début décembre.

Alors je lis, en plissant un peu les yeux, je force.


Je trimballe un immense sac en bandouillère, qui me tire le cou, qui pèse une tonne. Cours prendre l’autobus, monte des marches, descend des marches, marche rapide entre le pavillon et le terminus d’autobus, etc.

Avec mon criss de sac.

J’ai de l’agressivité accumulée pour battre 2-3 gens qui font de la cruauté animale et je pleure souvent.

Mais je ne me plains pas.
Parce que c’est mon choix, ou plutôt mon absence de choix.
Alors, mon corps me cris que je n’ai plus le choix.
Je dois
Choisir.
et manger.


Une chance que j'ai
Jean-Ben.
des fois.