lundi 6 avril 2009
Ôde d'heures à l'intelligence, odeur d'intelligence.
Depuis 3 semaines, j’ai reçu les consignes de la dissertation que je devais remettre en ce lundi.
La conception de la liberté selon Jean-Paul Sartre est-elle véritablement une promotion de l’être humain?
Quel sujet grouillant de possibilités, de proleptiques réflexions et de recherches.
Non pas vraiment, en fait.
Un sujet qui me laisse relativement, et je dis bien relativement, indifférente. Qui plus est, j’ai la schizophrène d’impression que depuis que j’ai reçu les consignes,
Jean-Paul Sartre me pourchasse des rayons des bibliothèques aux librairies où je vais flâner avec Debbie.
(On aime Flaubert, mais surtout Yolaine.)
Reste qu’en cette matinée, ma dissertation est loin d’être complétée.
Le lundi, je débute mes cours en sexologie, à 10h.
Mais j’ai une dissertation de quelques 1 200 mots à remettre à 18h.
Alors me voilà, à 7h, au café Wazo, munie de mon portable, des consignes de la fâââmeuse dissertation et de poches sous les yeux.
Je découvre une communauté jusqu’alors inconnue.
Les studieux.
J’ai toujours eu d’excellentes notes bien que je travaille moyennement fort dans mes études, mais j’adore ça et je réussi très bien.
Mais en cette douce matinée où le cégep vient à peine d’ouvrir et où je suis seule avec quelques personnes toutes plus concentrées les unes que les autres, je me rends compte que.
Que rien.
Et constatation ridicule, il me reste une petite centaine de mots à écrire, et mon cours de sexologie est dans quelques minutes. (Et j’écris quelque chose qui ne traite pas de Sartre en ce moment, je sais)
Mais je ne m’en fais pas, parce qu’entre deux cours, j’ai un trou de 3 astronomiques heures.
Et je sais ce dont j’en ferai.
Je vais revenir me creuser une place de geek au café Wazo, parce que l’intelligence y pullule, et que ça fait du bien.
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ihhh lala le café wazo, lieu qui produit des peripeties en quantité... ou pas :P
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