Depuis quelques jours, je culpabilise.
Je délaisse mon blog un brin, pour un brin d’herbe, oui.
Et ce n’est pourtant pas que les idées, elles, me délaissent.
Au contraire, même.
À toutes heures, et pour n’importes quelles obscures raisons, une idée jaillit de
mon cerveau et ne demande qu’à être couchée tendrement sur l’écran de mon ordinateur.
Mais l’envie m’en manque.
Je me contente alors de noter cette petite explosion qu’est mon idée, et je fais autre chose.
T’embrasser, par exemple.
Ou griller avec Debbie Lorentz.
Reste que mes mains tapent légèrement moins vite sur le clavier de mon ordinateur ces temps-ci, la vitesse, ça se perd rapidement, quand on ne la pratique pas.
Et le flux artistique me congestionne encore les oreilles.
Je n’ai pas envie d’assembler des mots?
Soit, alors je peins.
Des jonquilles.
Parce que c’est joli, et que ça sent l’été.
Et que tu t’en viens me trouver, qu’on s’embrassera et que je délaisserai rapidement ce que je faisais.
Alors mieux vaut m’affairer sur mon chevalet que sur mon ordinateur, plus facile de s’en détacher joyeusement.
Un chevalet, c'est moins rancunier qu'un ordinateur.
Et c'est moins jaloux.
jeudi 21 mai 2009
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