dimanche 15 novembre 2009

Walking with you in the christmas snow.(8)



Amélie débarque de la voiture rouge parce Jessie jappe. Elle sait qu'aussi longtemps que les chaudes lèvres du jeune homme la garderont dans cette voiture, le chien aboiera de toutes ses forces de chien, posté à la vitre. Elle aura au moins bénéficié d'une dizaine de minutes d'embrassade musclée dans la petite voiture, mais elle en aurait voulu plus. Le fait est qu'elle en veut toujours plus, hein! Mais bon. Trottinant, pas mi-rapide, mi-résigné, elle tourne la poignée pour entrer chez elle, en tournant sa tête pour souffler un dernier baiser au jeune homme.


-Bonjour Amélie!
-Saalut. ça fait-tu longtemps que t'es arrivée?
-Non, j'arrive à peine.
-hum.

Amélie, alors que personne ne la regarde, colle son index et son majeur ensemble et, pouce levé, pointe cette formation vers le chien. Elle est fatiguée. Arrive de travailler, et souhaiterait ne pas être accueillie par un canin hystérique.

Alors qu'elle se déchausse, Julie lui fait la conversation, en criant pour que sa voix dépasser celle du chien.

-Jean-Benoit y rentre pas?
-Non, il travaille tôt demain, faut qu'y aille se coucher.
-ah... Je vous ai croisé tentôt, au stop.
-ah oui? avec le civic?
-hum hum.
-Mon dieu.. j'm'en suis jamais rendue compte! J't'ai vraiment pas vue.
-C'est pas étonnant, tu parlais à Jean-Benoit. Vous étiez en train de rire comme des malades.

Amélie sourire au lèvres, dévala les escaliers pour aller savourer l'odeur sur ses lèvres, même si pour cela elle doit faire une grimace affreuse.

- - -

J'me demande souvent pourquoi, du temps de Greg (Bon, je ne me censure pas.) j'écrivais des pages et des pages, toutes plus mielleuses les unes que les autres, pour raconter notre soirée passée ensemble de la semaine et que je deviens si pudique quand viens le temps de relater mes palpitations cardiaques et mon émoi pour Jean-Benoit.

Je sais la réponse, maintenant.

Parce qu'avec Jean-Benoit, pas besoin de créer une relation en l'écrivant pour ensuite me réfugier dans la rassurante sensation que ça existe si je l'ai écris. Je me contente de la vivre, la relation. Et Dieu que je la vie, qu'on la vie.
Ce qui me paraît parfait.

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Ce soir, je me sens bien.
Et je m'en sens encore mieux de penser que malgré tout le tourbillon du cégep, des tournages, des chicanes puériles, des heures passés à vendre des cosmétiques, des moments à avoir peur de la guerre, des extraterrestres, que malgré les recherches frustrantes pour trouver quelqu'un pour vérifier ma santé, que malgré le fait que j'écoute toujours les mêmes épisodes de ton coffret de la petite vie, que je te parle toujours de mes réflexions dans les autobus, de mes idées de repas pour notre future vie commune, quand j'ris pour rien ou que j'boude pour encore plus rien, ben que malgré tout ça, t'es là, à me regarder avec tes yeux brillants en me flattant la joue.

Pis j'aime ça.


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J'peux ben écouter Christmas Eve de Céline Dion avec le plus grand sourire inimaginable dans'face.

2 commentaires:

  1. Vive le vent, Vive le vent, Vive le vent d'amour!

    (trouve la modification apporté ce grand classique de Noel et ramasse 200 bonheurs en passant par GO!)

    Tu les mérites chère ;)

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  2. Ah.. Ma belle Amé. Je sais que tu ne l'a certainement pas eu facile avec Greg. Peut-être à cause de lui, oui, mais aussi à cause de toutes ces langues sales, dont j'ai peut-être fait partie. Reste que je suis vrmt heureuse pour toi et ton petit couple. Je ne suis pas dans ton entourage immédia, certes, mais j'en entend parler, et je trouve que tu mérites enfin un gars à la hauteur de ce que tu es.

    Je te souhaite de vivre pleinement ce bonheur. Tu le mérite!
    Je te souhaite une bonne fin de session et un magnifique temps des fêtes!!!

    XOXO

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