lundi 2 août 2010

Coeur de boeuf

C’est fou comment le temps passe, mais que les choses ne veulent pas changer.

Mais que, pour certaines choses, plus le temps passent, plus elles se fanent, et refusent de rester
intactes.

Comme les biscuits. Vous savez, les biscuits secs qui, vieux, deviennent mous, et ceux mous qui, avec le temps, deviennent si secs.

J’ai toujours l’impression de me faire narguer.
Si je travaille, je voudrais tant rester allonger dans mon lit et profiter de tout et de rien. Mais qu’en congé, je me sens coupable de rester couchée, parce que j’ai l’impression de perdre mon temps.

Et, à tous les coups, je me dis que j’aimerais travailler, pour avoir une journée structurée.

J’pense que je suis tannée de l’été, en fait.

J’ai hâte d’avoir les joues rougies par le froid, de respirer de la boucane,de devoir porter des vêtement chauds, et d’être émerveillée par les feuilles rouges, d'étudier, de penser à autre chose qu'à moi,d'être étourdie, comme une feuille qui tombe.
J’ai hâte, parce qu’avec le froid autour de moi, peut-être mon cœur sera-t-il plus chaud.
Arf.

1 commentaire:

  1. Ah les maudits biscuits secs!

    Moi aussi j'ai une curieuse envie de revoir les feuilles tomber, ou bien peut être d'observer les arbres qui, le lendemain d'une tempête, sont recouverts d'un verglas qui brille au soleil matinal... Bon d'accord je n'avais pas besoin d'ecrire tout ca, mais j'avais une image en tête :)

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